Escalader un volcan puis redescendre avec une planche de surf, suivre le cours d’une rivière à travers un canyon, motocross Freestyle, … sont quelques-unes des activités sportives les plus extrêmes à la mode. Mais qu’est-ce que ces sports ont en commun ? Sans aucun doute, la quantité d’adrénaline qu’ils procurent. Un autre fait est que ces activités nécessitent une grande habileté et, par conséquent, beaucoup de formation en raison du risque élevé qui y est associé. Le parachutisme possède également ces différentes caractéristiques. Le plaisir associé à ce sport extraordinaire qu’est le parachutisme fait que certains se demandent s’il s’agit vraiment d’un sport.
Le parachutisme est-il vraiment un sport ?
Si l’on s’en tient à la stricte définition de ce qu’est un sport, on ne devrait même pas se poser cette question. En effet, le parachutisme demande un effort physique réel et conséquent avec tous les avantages et inconvénients associés. Parmi les avantages figurent la réduction du taux de sucre dans le sang, la prévention des maladies cardiovasculaires et la réduction du risque d’hypertension artérielle.
Si certains en viennent à remettre en cause l’aspect sportif du parachutisme, ce n’est probablement pas à cause de ses effets sur le corps, effets qui sont indéniables, puisqu’ils sont scientifiquement prouvés et ressentis par ceux qui le pratiquent.
Les critiques se réfèrent plutôt à ce que recherchent ceux qui pratiquent cette activité. En effet, dans de nombreux cas, le parachutisme est considéré avant tout comme un loisir qui procure des émotions fortes.
Dans ce cas, il est comparable à d’autres activités qui créent des “rushes” d’adrénaline comme le rafting, les montagnes russes ou le saut à l’élastique. Cependant, est-il raisonnable de dire que cette activité ne doit pas être considérée comme un sport ? Il est difficile de prendre cette décision, puisque les critiques se basent sur des positions purement subjectives et non sur les bienfaits que le sport apporte réellement à l’organisme.
Parachutisme : un sport extrême
Il existe des activités sportives “classiques” auxquelles tout le monde, quel que soit son sexe ou son âge, peut participer. C’est le cas du football, de la natation, d’une bonne partie des arts martiaux (karaté, taekwondo,…) de la boxe, ou encore du jogging. Il y a ensuite d’autres activités qui demandent un effort physique beaucoup plus important et, surtout, une aptitude plus conséquente, acquise après une longue expérience et une longue période d’entraînement. Ce sont des sports extrêmes.
De nombreux blogueurs parlent simplement d’activités qui procurent une bonne dose d’adrénaline. Mais cela mettrait le parachutisme et le saut à l’élastique, par exemple, au même niveau. Cependant, si les sports extrêmes ont des caractéristiques communes, le parachutisme sort de l’ordinaire.
Parachutisme et autres sports extrêmes : différences ?
Conditions physiques :
Un sauteur en parachute ne doit pas forcément avoir les mêmes capacités physiques qu’un sportif de haut niveau. Bien que vous deviez montrer une très bonne santé en présentant un “certificat de non contre-indication” de moins de 6 mois. Il est considéré comme impropre au saut en parachute, les personnes :
- qui ont subi les séquelles d’un accident récent : entorse, fracture, etc.,
- qui ont été opérés
- sujets ou à risque de maladies cardiovasculaires
- femmes enceintes
- ceux qui prennent des médicaments (par exemple, des tranquillisants)
Même si une personne est en forme, elle aurait besoin de plusieurs semaines d’entraînement pour pouvoir sauter en parachute en toute sécurité.
Vivre:
Bien que les cours proposés par les écoles spécialisées s’adressent aux débutants, certains s’adressent aussi aux professionnels ou amateurs ayant un peu plus d’expérience afin d’apprendre des techniques de saut encore plus complexes, devant les maîtriser, plus précisément le saut HALO ou « haute altitude – basse altitude ». ouverture », en espagnol « haute altitude – ouverture basse.
Jusqu’à très récemment, le saut HALO était l’apanage des militaires. Cette technique consiste, comme son nom l’indique, à sauter d’un avion à plus de 10 000 pieds (plus de 3 km), c’est-à-dire à la limite de l’altitude à laquelle il est obligatoire de porter le matériel d’oxygénation.
L’athlète saute et n’ouvre son parachute qu’à 1 000 pieds (environ 300 mètres) au-dessus du sol. Les premiers sauts HALO (en parachutisme civil) ont été organisés en septembre 2018 aux Sables-d’Olonne par Vendée Évasion Parachutisme, une école de parachutisme située dans le centre-ouest de la France.
Avantages du parachutisme
Le parachutisme optimise la santé physique car il demande une bonne endurance. Au fil du temps et de la continuité, les capacités augmentent jusqu’à ce que l’on soit capable, au moins physiquement, d’initier le saut HALO. Les autres avantages sont mentaux.
Par exemple, le saut en parachute, pratiqué régulièrement, permet de mieux gérer le stress. Bien sûr, chaque saut libère de l’adrénaline, un neurotransmetteur sécrété en cas de stress ou de peur. Or, c’est ce même neurotransmetteur qui prépare l’organisme à réagir rapidement et efficacement à une situation donnée. En pratiquant régulièrement, vous apprenez à contrôler le stress et aussi la peur.
Avoir un corps sain et travailleur aide à maintenir un esprit plus fort, de sorte que vous êtes mieux préparé à faire face aux problèmes et aux défis de la vie quotidienne. La sensation de peur et de stress ressentie lors du saut forge cette force psychologique indispensable pour relativiser les déboires quotidiens. En général, les poussées d’adrénaline augmentent la confiance en soi. Les amateurs de sports extrêmes trouvent ici un moyen d’atteindre un objectif parfois difficile. Les personnes qui ne se découragent pas malgré des difficultés d’apprentissage initiales sont aussi celles qui n’hésitent pas à relever de nouveaux défis.